Fin d’année sur les chapeaux de roues avec un marché crypto & NFT loin de l’apathie.
Alors que les spéculations autour des ETFs continuaient d’alimenter le débat sur les réseaux sociaux, le Bitcoin semblait se consolider autour des $42.5k.
L’implication de la banque JPMorgan pour assurer la liquidité des futurs ETFs malgré les sorties anti-crypto de son CEO Jamie Dimon était d’ailleurs très remarquée.
La block-chain Solana profitait elle d’un mouvement de FOMO après avoir atteint les $100 pour monter en flèche et atteindre les $125 en seulement 48h.
C’est justement ce moment précis qu’une partie des traders semblait choisir pour prendre leurs profits. Ce mouvement permettait enfin à l’Ethereum de dépasser son ATH de l’année et atteindre momentanément les $2,445.
Le SOL retombait alors immédiatement vers les $100 et semblait entrer dans une nouvelle phase de consolidation.
En cette pérode de fêtes, VitalikButerin (fondateur d’Ethereum) se fendait enfin de quelques tweets. Un nouveau manifeste “Make Ethereum Cypherpunk Again” et un infographique de la “roadmap Ethereum” faisaient le plus grand plaisir des ETH maxis.
En observant les mouvements de prix, il apparaissait que l’écosystème manquait toujours cruellement de nouveaux entrants et que les échanges de flux se faisaient majoritairement entre les acteurs cryptos existants.
Les échanges centralisés inquiets d’un revers de fortune à court terme et conscients du niveau de levier actuellement élevé à travers l’écosystème en profitaient d’ailleurs pour durcir leurs conditions d’emprunt (afin de se protéger en cas de mouvement adverse).
Parallèlement, la mania shit-coins se calmait avec des revers de fortunes assez brutaux. Certains des même-coins venaient s’écraser après une cadence de lancement industrielle et un éparpillement des capitaux à travers plusieurs block-chains.
En faisant un zoom sur la partie NFT, deux collections venaient tirer leur épingle du jeu mais alimentaient aussi le débat sur la manipulation des prix.
Côté Solana il s’agissait de la collection NFT “Froganas”. Le manque d’information sur cette collection PFP ne l’empêchait pas d’atteindre les $4m de volume de trading en seulement 24h. La volatilité des prix était à la hauteur de cette activité intense avec un passage quasi instantané de son prix de mint de 0.069 SOL / $7 à 15 SOL puis 25 SOL avant de retomber vers les 6 SOL et de refaire un come back pour atteindre dernièrement 20 SOL / $2k.
Les NodeMonkes se démarquaient également avec un lancement fulgurant sur Bitcoin ordinal.
Après seulement 24h de trading, le projet affichait $8m de volume et un prix plancher à 0.12BTC / $5.2k pour un mint à 0.03BTC / $1.3k. Un “hoodie alien” (seulement 36 dans la collection) se vendait même pour 3BTC / $126k!
Ces mouvements de prix très agressifs (que ce soit en shit-coins ou en NFTs) étaient décriés par une partie des participants qui se sentaient victimes de pratiques de “pump & dump”.
En effet, alors que les liquidités revenaient dans l’écosystème, un public en quête de richesse éclair était la proie rêvée pour servir “d’exit liquidity” pour une poignée d’influenceurs et de développeurs.
L’artiste Beeple se fendait d’un nouveau “everyday” très critiqué (je vous laisse aller consulter les derniers tweets de l’artiste pour profiter de la surprise graphique) en faisant référence à cette “Cabbale” d’acteurs privilégiés de l’écosystème qui prétendument fait la pluie et le beau temps tout en remplissant leur compte en banque.
Dans la série controverse, un podcast du fondateur des Moonbirds sur son état de santé mentale et son utilisation de la Kétamine comme thérapie contre l’anxiété venait s’ajouter aux inquiétudes autour de la direction du projet à moyen terme.
A contrepied de ces critiques, un collectionneur décidait de s’offrir très publiquement 6 Fidenzas et un Autoglyph pour la modique somme de 600ETH / $1.4m!
Le légendaire collectionneur 2YeahYeah se délestait aussi de quelques grails mintés parmi les premières œuvres sur SuperRare. Hackatao et KillerAcid étaient parmis les artistes vendus pour un produit total avoisinant les 100ETH / $235k.
Le trader PunkOTC se payait lui 4 cryptopunks pour $470k.
Du côté des projets, “The Plague” annonçait octroyer gratuitement une partie de l’actionnariat du projet (jusqu’à 40%) à ses détenteurs de NFTs.
Le projet PixelVault entamait son opération “Reboot” en grandes pompes avec le lancement de son nouveau token, le “GG” et commençait à communiquer sur le déploiement des jeux prévu pour 2024. Le token se stabilisait autour des $25m de market cap, certainement un projet d’ampleur à suivre en 2024.
Bonne année à tous et rendez-vous en 2024 pour une année encore plus riche en actualités crypto & nfts!
[Cet article a été écrit et édité par Normandy Whale, et a également été publié dans sa newsletter hebdomadaire. Vous pouvez vous y abonner ici.]